Le droit au travail, un droit universel pour toutes et tous !
L’année 2020 a été marquée par une grave crise sanitaire liée au virus de la Covid-19. Celle-ci a aggravé la crise économique, sociale et environnementale que nous vivons depuis plusieurs décennies.
De très nombreuses entreprises, notamment les plus grandes, prennent le prétexte de cette crise pour effectuer des restructurations. Ces dernières entrainent des dizaines de milliers de suppressions d’emplois à la clé. Sans compter l’arrêt ou le non renouvellement de dizaines de milliers de contrats d’emplois précaires (CDD, intérim, saisonniers…).
Cette situation dramatique frappe en particulier les plus jeunes. Les premiers impactés sont, en effet, ceux qui comptaient sur ces emplois pour financer difficilement leurs études ainsi que ceux qui sont en quête d’un premier job et d’une première expérience professionnelle.
Cette situation a des conséquences graves sur la vie quotidienne de nombreux citoyens. La pauvreté se développe et les associations caritatives voient exploser les demandes d’aide alimentaire.
Des milliards d’euros d’argent public pour supprimer des emplois : c’est inacceptable !
Les organisations CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, MNL, FIDL se sont réunies en intersyndicale en fin d’année 2020. La pandémie et ses conséquences sanitaires, économiques et sociales marque la fin ce cette année. Les décisions gouvernementales désastreuses aggravent d’ailleurs ces conséquences pour le monde du travail et la jeunesse.
Nos organisations décident d’impulser un processus de mobilisations et d’initiatives tout au long du mois de janvier et début février pour la préservation et le développement de l’emploi et des services publics, contre la précarité.
Ce processus s’appuiera sur les mobilisations professionnelles déjà programmées à l’instar des appels de la santé le 21 janvier, de l’éducation nationale le 26, de l’énergie le 28, engagés également pour la défense et le développement du service public.